lundi 11 mars 2024

« J’ai commencé à taquiner la truite vers 9 ans » : dans le pays de Morlaix, François Guillou cumule près de 80 ans de passion pour la pêche.

 https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix-29600/jai-commence-a-taquiner-la-truite-vers-9-ans-dans-le-pays-
de-morlaix-francois-guillou-cumule-pres-de-80-ans-de-passion-pour-la-peche-6540108.php
« J’ai commencé à taquiner la truite vers 9
ans » : dans le pays de Morlaix, François
Guillou cumule près de 80 ans de passion pour
la pêche

 



Le 09 mars 2024 à 09h00
François Guillou, 92 ans le 28 mars 2024, pêche depuis bientôt huit décennies. La saison, qui
démarre ce samedi 9 mars, le verra prendre son 78e permis de pêche à la truite. Rencontre avec
deux passionnés du pays de Morlaix, lui et son fils Alain, 62 ans et tout aussi « mordu ».
François Guillou, 92 ans, cumule près de 80 ans de pêche à la truite, ici sur la rive de la Penzé avec
son fils Alain, 62 ans, à qui il a transmis sa passion.
Si être passionné, c’est prendre vivement à cœur quelque chose, alors François Guillou en est
l’incarnation parfaite. Un doux euphémisme quand on le connaît, mais il faut croire que ça aide à
rester… frais comme un gardon : né le 28 mars 1932 dans la ferme de son père, près de Guiclan,
qu’il a ensuite léguée à son fils Alain, le bonhomme étrenne, ce samedi 9 mars 2024, jour
d’ouverture officielle de la saison de pêche à la truite, son 78e permis de pêche.
On les retrouve, lui et Alain, au demeurant tout aussi « mordu », sur la rive de la Penzé, dans le pays
de Morlaix. LE spot des amateurs de poissons migrateurs. « J’ai commencé à pêcher le saumon
avec mon papa vers 14 ans, commence François. Oh, mais j’avais commencé à taquiner la truite
bien avant, vers 9-10 ans ! À l’époque, au début des années 1940, on n’avait pas besoin de permis. »
« Dans l’eau, en slip… en février ! »
Ni de quoi que ce soit d’autre, de toute évidence : « On avait une canne, mais pas de « crin », à
peine un bout de ficelle ou de fil à coudre. On cassait souvent ! Côté moulinet, pas mieux : parfois,
c’était une bobine de fil à coudre avec un clou pour rembobiner. » Ce qui n’empêchait pas de faire
de belles prises : « Mon plus gros, c’est un saumon de plus d’1,10 m, et de près de 10 kg », reprend
celui qui est certainement le doyen des pêcheurs à la truite de la région.
Et un doyen, ça connaît des anecdotes : « Un jour, un de mes plus vieux copains était en train de
pêcher. On avait eu un gros coup de tabac, il y avait des arbres couchés partout, tombés dans la
rivière. Voilà que sa ligne s’emberlificote dans les branches, avec une belle prise au bout. Ni une, ni
deux, il est rentré dans l’eau, en slip. On était en février ! »
« Dans les années 1960, j’en ai connu un qui a pris 120 saumons dans la saison. Il les a vendus et a
même pu s’acheter une 2 CV ! »
« La Penzé, l’une des meilleures rivières pour les migrateurs »
Une autre, qui fait rêver les pêcheurs d’aujourd’hui : « Dans les années 1960, j’en ai connu un qui a
pris 120 saumons dans la saison. Il les a vendus et a même pu s’acheter une 2 CV ! ». Mais qu’est-
ce qui explique le plaisir d’enfiler les cuissardes et d’aller taquiner la truite, parfois en dépit d’une
météo capricieuse ? « L’adrénaline, la sensation que ça apporte d’aller chercher le poisson, de se
battre avec lui, de le remonter… et de le remettre à l’eau, car on pratique le « no kill ». On ne gagne
pas à tous les coups ! »
Oui, mais voilà, les temps ont changé : « La pêche, c’est plus ce que c’était. L’an dernier, on n’a
rien pris ! ». À ses côtés, Alain, le fils, opine sérieusement. Il est vrai que l’heure est grave : « La
Penzé est l’une des meilleures rivières pour les poissons migrateurs. Mais je pense qu’on est dans
les toutes dernières années, notamment à cause de la surpêche, de la pollution et du braconnage. »
« Ne pas compromettre la reproduction »
Là, on sent l’amertume et le désarroi de ceux qui respectent les règles et les quotas. « On a droit à
deux prises par saison. Mais ça dépend des tailles. On les respecte scrupuleusement, pour ne pas
compromettre la reproduction. »
Alors, du côté de la relève, tous les espoirs résident dans les jeunes qui suivent les nombreux
stages que propose régulièrement l’école fondée par l’Association agréée pour la pêche et la
protection du milieu aquatique (AAPPMA) du pays de Morlaix.
Pratique
Contact et inscription par courriel, apn.aappma.morlaix@gmail.com

jeudi 7 mars 2024

Arreté préfectoral Migrateurs 2024

Comme chaque année, un arrêté régissant l’exercice de la pêche en douce des migrateurs a été signé par les services de la préfecture du Finistère.
C'est le document de référence pour toute la saison à venir.


lundi 4 mars 2024

Il n'y aura pas de truites de lachées cette année à Mesquéau

L'empoissonnement en truites arc-en-ciel du plan d'eau de Mesquéau est dépendant des disponibilités en poisson à la pisciculture de la Fédération de pêche du Finistère.

Hors, depuis l'année dernière, la pisciculture rencontre de graves problèmes sanitaires qui occasionnent des  problèmes de croissance et une mortalité très importante des poissons.

C'est à regret que nous sommes contraints d'annoncer qu'il n'y aura donc pas de déversements de truites arc-en-ciel cette année à Mesquéau.